Parmi les incivilités constatées par les travailleurs de BinHôme, il y a la hausse des dépôts d’encombrants aux abords des immeubles et des espaces communs. De quoi faire vivre un enfer aux locataires et aux concierges. Il faut en finir avec cette situation intolérable. Alors, place aux solutions !
« Trop is te veel ! », comme on dit à Bruxelles. Les agents de terrain de BinHôme rencontrent de plus en plus d’actes d’incivilités sur les sites de la société. Parmi ceux-ci, le dépôt régulier d’encombrants aux abords des immeubles et des espaces communs, comme les parkings. Source de désagréments multiples, cette situation intolérable, qui va de mal en pis ces dernières années, est une sérieuse entrave au vivre-ensemble.
Par encombrants, il faut entendre ces dépôts clandestins laissés à l’abandon dans les zones partagées par les locataires et les travailleurs de l’entreprise. Des affaires en vrac jetées aux yeux du tout-regardant. On y retrouve pêle-mêle des sacs, des meubles, des tapis, des objets de décoration, des bibelots et même des déchets ! Non seulement cela donne une mauvaise image de l’immeuble, mais en plus cela pénalise les habitants respectueux de leur environnement.
Par ailleurs, ce type de dépôt a pour conséquence :
- Un effet boule de neige : dès que des affaires sont abandonnées, d’autres personnes viennent en déposer.
- Une aggravation des risques d’accidents, en particulier les incendies.
- Une augmentation du sentiment d’insécurité.
- Une surcharge de travail supportée par les référents d’immeuble.
- Une hausse des charges locatives : quand les auteurs des dépôts ne sont pas identifiés, BinHôme se voit contraint de répercuter le coût des enlèvements sur l’ensemble des locataires.
- La prolifération des nuisibles : rats, cafards et autres indésirables.
7.000 euros en frais d’évacuation
Nous vous rappelons l’article 18.1 du règlement d’ordre intérieur (ROI) : les parties communes de l’immeuble, et en particulier les entrées, escaliers, paliers, couloirs de caves et emplacements de parking, doivent être, en tout temps, libres de tout objet quelconque. Il ne pourra jamais y être déposé, accroché ou placé quoi que ce soit. En cas de sinistre, ces objets peuvent constituer un grave danger et exposer les contrevenants à des poursuites. BinHôme se réserve, en outre, le droit de faire évacuer ces objets aux frais du locataire contrevenant. S’il ne peut être identifié, les frais d’évacuation seront supportés par l’ensemble des habitants de l’immeuble.
D’ailleurs, en 2023, BinHôme a déboursé un montant de 7.000 euros en frais d’évacuation. Une somme astronomique malheureusement répartie dans les charges communes des locataires. Le calcul est vite fait : moins d’encombrants à enlever signifie moins de frais à supporter pour les habitants de l’immeuble. Notez encore que les infractions en matière d’encombrants peuvent être sanctionnées par des amendes infligées par la commune, mais aussi par les agents assermentés de l’agence Bruxelles-Propreté.